Non à l’invasion turque dans le nord de la Syrie
No to the Turkish invasion in northern Syria
Wir verurteilen die militärische Offensive des NATO-Mitgliedslandes und EU-Beitrittskandidaten Türkei gegen Kurdenmilizen in Nordsyrien. Dies ist eine gravierende eindeutig völkerrechtswidrige Aktion und der Militärschlag verstärkt weltweit die Terrorgefahr.
Wir verurteilen den Krieg der Türkei gegen die Kurden im benachbarten Syrien als eindeutigen Verstoß gegen das in Artikel 2.4 der UNO-Charta verankerte Gewaltverbot und damit als schwerwiegenden Bruch des Völkerrechts, wie wir die anderen völkerrechtswidrigen militärischen Interventionen der letzten Jahre in der Region verurteilen.
Ils ont raison, les commentaires qui concluent : « En diplomatie, le cynisme peut conduire non seulement à la trahison, mais à la tragédie. La Turquie de Recep Tayyip Erdogan, en bombardant le nord-est de la Syrie et en y prenant position, n’agresse pas seulement un pays voisin, elle se lance à l’assaut des Kurdes à qui les pays occidentaux doivent d’être débarrassés de la menace de l’organisation Etat islamique (EI).
Les Etats-Unis de Donald Trump, en ordonnant le retrait des forces spéciales américaines, livrent, de fait, à l’armée turque les miliciens kurdes des YPG (Unités de protection du peuple) qui ont joué un rôle décisif dans la lutte contre les islamistes. Cet abandon est une forfaiture aux lourdes conséquences, commise de la pire manière : en s’en lavant les mains.
Donald Trump, après avoir donné implicitement son feu vert au président turc, a hypocritement qualifié de « mauvaise idée » l’offensive contre la zone frontalière contrôlée par les forces kurdes. Les cinq membres européens du Conseil de sécurité ont eu raison de la condamner et de demander à la Turquie d’arrêter son action militaire unilatérale ».
And if you are not yet aware of the barbarity of war, the following news was published by the daily newspaper „The Guardian“ in today’s noon hour:
„UN investigates alleged use of white phosphorus in Syria
UN chemical weapons inspectors have announced they are gathering information following accusations that burning white phosphorus was used by Turkish forces against children in Syria earlier this week.
The Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) said on Friday morning that “it was aware of the situation and is collecting information with regard to possible use of chemical weapons”.
The Kurdish Red Crescent said in a statement that six patients, both civilian and military, were in hospital in Hasakah with burns from “unknown weapons” and it was working to evaluate what had been used.
It said it could not confirm the use of chemical weapons and was “working together with our international partners to investigate this subject”.
Dans tous nos débats il faut clamer haut et fort :
Cette agression militaire turc veut aussi mettre fin à un processus démocratique instauré maintenant il y a six ans sur le territoire kurde syrien, le Rojava. Ce processus expérimente un contrat social innovant, féministe et écologique.
Commune et démocratie directe au centre du système institutionnel, égalité totale homme-femme, économie solidaire, écologie radicale. Du chaos des guerres syriennes a émergé un projet politique et social inédit dans son ampleur et ses ambitions, celui de la Fédération démocratique de Syrie du Nord. Alternative en acte au capitalisme moderne et à l’État-nation, le « confédéralisme démocratique » tente de se mettre en place au cœur du Moyen-Orient, dans les zones contrôlées par les Forces Démocratiques de Syrie (FDS) dont les composantes kurdes constituent le fer-de-lance. Quelle Utopie afin de mobiliser une société.
We believe that this war, provoked by the Turkish President, is triggering a new refugee movement within Syria, as well as in neighbouring countries and as far as Europe. The escalation of conflict in northern Syria risks causing more human suffering and adding new displacement to what is already the largest displacement crisis in the world. The so-called „security zone“ will become a breeding ground for despair, radicalisation, extremism and violence in northern Syria
Wir nehmen die zwischen den USA und der Türkei ausgehandelte 120-Stunden Feuerpause zur Kenntnis. Wir stellen fest, dass diese Verhandlungen ohne die Betroffenen selbst, die kurdische Bevölkerung, getätigt wurden. Wir sind der Ansicht, dass diese Feuerpause die Problematik in Nordsyrien nicht lösen wird. Das Abkommen zwischen den USA und der Türkei, zementiert im Endeffekt die türkische Aggression.
- Nos revendications:
- Retrait immédiat de l’agresseur turc.
- Under control of the United Nations : Immediate establishment of a No-Fly Zone in Syria.
- Des solutions internationales urgentes pour les 4 millions de réfugiés syriens vivant à la frontière turco-syrienne.
- Politische Initiativen für neue Friedensgespräche zwischen der Türkei und der kurdischen Bevölkerung. Diese Initiativen müssten vorrangig von den Vereinten Nationen ausgehen.
Wir haben unsere Forderungen vor einer Stunde Außenminister Jean Asselborn zugestellt.
Wir haben dem Außenminister unsere Unterstützung für seinen Einsatz zur Lösung dieses schweren Konfliktes im Rahmen unserer Forderungen zugesichert.
Wir wollen dies in einer angefragten Unterredung vertiefen.
No to the Turkish invasion in northern Syria
Stop the war immediatly.